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Suivez nos conseils pour bien vendre votre affaire

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Bien préparer la cession de son affaire

Céder son commerce ou son affaire artisanale est une opération, qui ne s’improvise pas. Quel qu’en, soient les raisons, départ à la retraite ou souhait de bâtir un autre projet, vous devez vous y préparer et anticiper, il faut y réfléchir deux à trois ans à l’avance et ne pas attendre le dernier moment. Il faut également anticiper et s’entourer de personnes qui peuvent être des référents, tels qu’experts-comptables, avocats, notaires.

Faute d’anticipation, une petite entreprise peut être amenée à disparaitre,  avec à la clé un coût économique et social.

Bilan personnel

Tout d’abord,  vous devez effectuer un bilan personnel : suis-prêt à passer le flambeau, à quelle échéance, quels sont mes projets, comment vais-je organiser ma nouvelle vie ? Quelles seront les incidences de la cession sur mon patrimoine, mes revenus ?

C’est pour répondre notamment à cette dernière question, qu’il  est conseillé de  rencontrer son expert-comptable afin d’évoquer les conditions fiscales de la cession. La fiscalité évoluant constamment, il peut être intéressant de céder à telle période plutôt qu’à une autre. Il faut savoir à quoi s’attendre et être averti de l’actualité. Parfois il peut être judicieux de céder son fonds de commerce mais de garder la Sarl, si elle est soumise à l’IS (impôt sur les sociétés)….Différentes formules sont envisageables…

Après cette étape de préparation, vous devrez  procéder au  diagnostic de votre entreprise, afin d’en dégager les points forts et les points faibles. Celui-ci portera sur l’activité : l’entreprise a-t-elle des possibilités de développement, des axes d’amélioration ?  Mais aussi le personnel, les aspects juridiques et financiers.

Il faut également réaliser un état des lieux des contrats en cours, qui peuvent être bloquants au niveau de la reprise.

Sachant que la cession d’une entreprise entraîne obligatoirement le transfert des contrats de travail (selon l’article L1224-1 du code du travail), il est nécessaire de faire le point sur les salariés présents dans l’entreprise. Quel est leur contrat de travail, leur ancienneté, où en est-on des congés payés, des primes, y-a-t-il des procédures en cours, des prud’hommes … ?

Diagnostic financier

Le cédant devra également procéder à un diagnostic financier puisqu’il devra transmettre au repreneur potentiel  les résultats de l’entreprise sur les trois dernières années (chiffre d’affaires réalisé, sa répartition par produit ou service, par client, sa  rentabilité…), préciser l’endettement de la société en cours… 

Il faut être à jour de tous les registres, cela présume de la bonne santé et de la bonne gestion de l’entreprise. Mieux on a tenu ces documents, mieux on pourra vendre.

L’ensemble des points forts et des points faibles de l’entreprise va servir de base à l’évaluation de l’affaire, elle-même base de la négociation avec le repreneur potentiel…Mais attention « évaluer consiste à apprécier ce qui fait la valeur de l’entreprise non à fixer le prix », met en garde l’AFE (Agence France Entrepreneur).

Différentes méthodes existent (patrimoniale, comparative, de rentabilité…) Attention, pour cette étape aussi, il est recommandé de s’adresser à un professionnel. Sachant que chaque entreprise a ses spécificités et que sa valeur est souvent liée à la personnalité du dirigeant et à son équipe. Elle comporte donc une part de subjectivité difficile à chiffrer. Sa valeur dépendra aussi de sa localisation, elle ne sera pas la même selon que l’affaire est située en centre-ville ou à la campagne.

Une fois la valorisation effectuée, c’est la loi de l’offre et de la demande qui s’applique. Le  prix sera issu d’une négociation entre un acheteur, qui veut payer le moins cher possible et le cédant qui veut, au contraire, vendre le plus cher possible !  Il peut varier en fonction de la période de l’année, de l’activité, de l’urgence de la vente.

Trouver un repreneur

Après ces premières phases, l’étape suivante  consiste à trouver un repreneur. Une opération qui n’est pas toujours facile et qui peut s’avérer longue. Selon les secteurs d’activité, il conviendra de se faire accompagner. Il faut savoir que dans certains cas, des entreprises ne sont jamais reprises…

Plusieurs solutions s’offrent au cédant : transmettre à un membre de sa famille, à un de ses salariés ou à un repreneur extérieur.

En ce qui concerne la transmission familiale, elle peut présenter un certain nombre d’avantages, mais comprend des aspects relationnels et affectifs à ne pas négliger. Des dispositifs fiscaux permettent de faciliter ce type de transmission, tels que le Pacte Dutreil. S’il s’agit d’une entreprise individuelle, la donation-partage est à étudier.

La transmission à un salarié peut aussi être une bonne formule, notamment dans l’artisanat. Le salarié est là depuis longtemps. Il a appris son métier avec le cédant. Beaucoup sont des très bons techniciens mais n’ont pas toujours les compétences  nécessaires ou tout simplement l’envie de devenir dirigeant.

Pour trouver un repreneur extérieur, plusieurs canaux sont possibles : le bouche à oreille, les bourses d’entreprises à reprendre, comme la bourse nationale de la transmission d’entreprises,  animée par Bpifrance,  des bourses par secteurs d’activité, des bourses régionales ou locales gérées par les CCI et les chambres de métiers et de l’artisanat, l’approche directe, les sites spécialisés tels que www.cession-commerce.com

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